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Delphine de Girardin est élevée au sein d’une brillante société littéraire par sa mère, qui fait partie d’un cercle romantique. A seize ans, elle publie ses premiers poèmes. Lors d’une visite en Italie en 1827, elle est accueillie avec enthousiasme par le monde littéraire romain.

Afin d’être plus facilement publiée, elle écrit sous de nombreux pseudonymes, notamment Léa Sepsel, Léo Lespès, ou encore Vicomte Charles de Launay, nom avec lequel elle publie des chroniques spirituelles dans le journal La Presse, et qui obtiennent un grand succès.

Elle rend visite à Victor Hugo, exilé à Jersey, et dès son arrivée à Marine-Terrace, Delphine de Girardin veut initier ses amis à ce qu’on nomme « la science nouvelle » ; après plusieurs tentatives infructueuses, le soir du 11 septembre enfin, la table parle. Elle dicte les paroles d’un esprit, tous sont alors certains de parler à Léopoldine elle-même, et reproduiront l’expérience quasiment tout les jours.

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